La dynastie des BarreLes grands graveurs

Les Barre, c’est aussi les timbres-poste !

Timbre de 1 centime Napoléon III serie Lauré 1870. Graveur Désiré-Albert Barre. (Source wikimedia.org)
Timbre de 1 centime Napoléon III serie Laurée 1870. Graveur Désiré-Albert Barre. (Wikimedia.org)

Lorsqu'en 1848, l'Assemblée décida de créer ces petits bouts de papier colorés qui seraient bientôt collés par milliards sur des lettres et colis à travers le monde, aucune disposition n'avait été votée…

Aucun texte n'impliquait de quelque façon que ce soit ni faisait allusion au Graveur Général. Bref, rien, de la gravure des poinçons ou des matrices, n’avait été prévu !

Il n’en fallut pas plus à Jacques-Jean Barre, soucieux de sortir l'administration des finances de l'impasse dans laquelle avait conduit le délai inconsidéré voté par l'assemblée, pour prendre en main la réalisation des premiers timbres français. Et cela, sans qu’aucun texte n'ait été prévu pour réglementer ces dispositions et, donc, de lui offrir un minimum de sécurité en cas de problème.

Ça ne s’appellerait pas du dévouement patriotique, ça ?

Un immense merci à ceux qui nous ont permis de rédiger cet article, de prendre les photos qui l’illustrent et dont nous mettons parfois la patience et la gentillesse à rude épreuve : Dov Zerah, bien sûr, directeur de la Monnaie de Paris, Jean-Marie Darnis, archiviste en chef de l’Hôtel de la Monnaie sans qui nous serions totalement perdus, Jean-Luc Desnier, chargé du Médaillier de la Monnaie de Paris et tous ceux qui nous ont aidé de leur mieux.

Cristina Rodriguez

Article précédemment publié dans Numismatique et Change N°368 Février 2006

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